Nuances présente
Baiju Bhatt

CH

Violon, compositions

Baiju Bhatt découvre le violon à l'âge de six ans, et accomplit jusqu'à ses 20 ans des études de musique classique au Conservatoire de Lausanne. Féru d'horizons musicaux variés, il se spécialise dans le jazz et les musiques du monde, et obtient avec un prix d'excellence son Master (Jazz) à la Haute École de Musique de Lausanne en 2014. Établi à Paris afin de susciter des échanges entre sa Romandie natale et la capitale du swing manouche, il tourne depuis dans le monde entier avec son projet original « Red Sun » (dont le dernier album, Eastern Sonata, est estampillé « HIT » Couleurs Jazz), les virtuoses frères tunisiens Amine & Hamza Mraihi - The Band Beyond Borders, dans un contexte de jazz manouche (Gypsy Jazz Sessions, Tcha-Badjo, Gypsy Galaxy, etc) ou en temps qu’artiste invité.

Baiju est aussi enseignant au Conservatoire de Lausanne, où il dirige notamment l’ensemble à succès des Ministrings, ainsi qu'à la Compagnie Albertine (CH), et il intervient comme formateur spécialisé dans l’improvisation et le jazz dans des cadres très variés (Schweizerischer Jugendmusikwettbewerb, Académie Tibor Varga, Under The Tuscan Sun, École de Musique de Lausanne, parmi bien d’autres). Il fonde en 2018 le « Creative Strings Workshop – Europe » avec le violoniste américain Christian Howes, et le Festival du même nom, rassemblement international autour de l’improvisation pour instrumentistes à cordes, dont il assure actuellement la direction artistique.

Concerts à venir
Projets
Jazz, World
Red Sun

BAIJU BHATT violon, compositions

VALENTIN CONUS saxophones

MARK PRIORE piano

BLAISE HOMMAGE basse électrique

PAUL BERNE batterie

+ invités sur demande : NGUYEN LE guitare, PRABHU EDOUARD tablas/percussions

Quatre ans après la sortie du singulier Eastern Sonata, qui mélangeait avec beaucoup de malice et de talent les influences d’une Inde fantasmée et du jazz-rock occidental, le violoniste et compositeur indo suisse Baiju Bhatt récidive et enfonce le clou en nous proposant un album encore plus ambitieux et puissant, doté d’une profonde richesse musicale, harmonieuse et subtile.


Il aura fallu cette longue période de réflexion, de recherche et de questionnements, ralentie par deux années de pandémie, pour que Baiju Bhatt, entouré de son groupe alchimique Red Sun, réalise avec People Of Tomorrow un disque dense et copieux, une prise de position solaire entre tradition et modernité, entre Orient et Occident, dont la version complète (réservée aux heureux détenteurs de l’album physique) présente, en douze pièces et trois morceaux "bonus", pas moins de quinze nouvelles compositions sur une durée totale de 70 min ! Ce nouveau et ambitieux virage musical ne se traduit pas seulement par le nombre de morceaux, ni par la durée de l’album, mais par le désir d’une nouvelle approche instrumentale, plus sensible, libre, et résolument tournée vers le jazz d’aujourd’hui, développée à travers un interplay brillant, une virtuosité à toute épreuve, et une passionnante dimension orchestrale.

Red Sun comporte cinq membres, mais nous avons l’impression qu’ils sont au moins le double, tant la musique est opulente et dynamique. Il faut tout de même préciser qu’il y a une pléiade d’invités prestigieux qui enrichissent le discours musical, sans oublier la présence d’un orchestre à cordes, soyeux à souhait, qui magnifie l’élan romantique de Song For Flora (arrangé par Philippe Maniez) et d’un big band à la section de cuivres explosive sur Hypnagogia.

Parmi les musiciens invités, signalons les fidèles Nguyên Lê et Prabhu Edouard, amis de longue date du groupe et déjà présents sur le précédent album. Les solos foudroyants issus de la guitare de Nguyên Lê propulsent la musique vers une tension maximale (notamment sur le rythme endiablé de Nataraj), quant au jeu de tablas foisonnant de Prabhu Edouard, il permet à Baiju et ses compères de replonger avec bonheur dans la musique indienne et ses rythmes complexes (particulièrement présents sur Ananda). Attention, un Edouard peut en cacher un autre, puisque le frère de Prabhu, Stéphane Edouard (de la section rythmique du mythique groupe SIXUN) apparaît lui aussi sur l’album, à la batterie et aux percussions. La superstar indienne de la basse électrique, en la personne de Mohini Dey, est également présente (son chorus sur Nataraj est particulièrement vibrant). On note aussi la présence de deux chanteuses à l’univers unique : Veronika Stalder et Raphaëlle Brochet, très convaincantes à travers d’acrobatiques vocalises jazz/ world (Belly Of The Whale et Hypnagogia). Le tromboniste Robinson Khoury (proche à la fois du pianiste Mark Priore qui fait partie de son groupe, et du batteur Paul Berne, avec qui il joue dans Sarāb) apporte de très belles couleurs musicales, tournées vers l’Orient, et un séduisant alliage de timbres à la superbe composition March Of The Endlings. Quant au trompettiste Jeff Baud, il est le héros du subtil On The Other Side Of The Lake, où Baiju Bhatt, à travers un flamboyant chorus, n’a pas oublié qu’il fut un émule de Jean-Luc Ponty !

Avec People Of Tomorrow, nous voyageons à travers le monde et différents styles musicaux, et nous en ressentons toutes les saveurs, les odeurs et les épices, si bien que la notion de «musique du monde» prend ici sa pleine signification en effaçant toutes les frontières dans un grand feu d’artifice, chatoyant et multicolore.

Baiju Bhatt approfondit son langage musical et il nous épate encore davantage avec ses thèmes prégnants joués à l’unisson (saxophone-violon avec la complicité de Valentin Conus, ou piano-violon avec Mark Priore) et avec sa musique contrastée, faite de breaks et de ruptures rythmiques, qui multiplie les climats et les atmosphères. Une musique riche et complexe, formidablement bien construite et structurée, qui a l’intelligence d’être toujours accessible et fluide.

L’énergie musicale déployée est à la hauteur du lyrisme des différents solistes, parfois teinté de romantisme, à l’image du jeu de violon de Baiju, qui sait comme personne manier virtuosité et élégance et assembler, avec brio, musique classique, traditions du monde, musique indienne, et jazz-rock !

Extraits
song cover
Garuda
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  • Garuda

  • People Of Tomorrow (Part I)

  • People Of Tomorrow (Part II)

Videos
Photos
Presse
Télérama (FR)
« Eastern Sonata, le disque qui rassemble toutes ces gâchettes d’un jazz en fusion orientale, comme un tapis volant au-dessus de l’Inde, des Balkans et du monde arabe, tissé de brillances et d’emballements... »
Couleurs Jazz (FR)
« Aérien, romantique parfois, énergique ou fougueux, un concentré de vie épicé et doux à la fois. Les mélodies y règnent, les rythmes si chers à la musique indienne apportent cette richesse incroyable à l’énergie communicative qui invite à danser. »
Jazz News (FR)
« Prince d‘un pays de Cocagne où le Mahavishnu Orchestra et Shakti ne feraient plus qu‘un, Baiju Bhatt remonte le fil de la route du jazz oriental progressif, embellie par la nostalgie d‘une époque. Un tel brassage ethno-musical n‘a pu être réalisé que dans une bétonnière magique pour que l‘auditeur coule ainsi des jours heureux. »
Espace 2 (CH)
« Virtuose du violon jazz sous toutes ses formes, Baiju Bhatt a hérité de son père, le fameux sitariste indien Krishna Bhatt, la curiosité musicale et la générosité artistique qui font les grands artistes [...] un mélange jubilatoire de jazz-rock et de world music influencé autant par les traditions balkaniques et proches-orientales que par celles de l‘Inde. »
UK Vibe
« Baiju Bhatt comes straight to the point and delivers an album with charged virtuosity, non-stop energy and unlimited playfulness. Red Sun simply does not let go of the gas pedal. »
Citizen Jazz
« Gargantuesque soirée... Ce que l’on vient chercher lorsqu’on va au concert, c’est l’imprévu bien sûr et en l’espèce, ce mardi 28 janvier 2020 au chaleureux Studio de l’Ermitage, Baiju Bhatt & Red Sun nous ont particulièrement régalés (...). Ils nous présentent des morceaux inédits, leur générosité les pousse à jouer plus de deux heures et demie à Paris, à la fin de leur longue tournée de vernissage de l’album Eastern Sonata »
Alice Leclerq
La Liberté
« Il faut les voir, sur scène, fulgurer vers l'Orient. Avec dans leur sillage quelques fiers héritages, le jazz fusion, le classicisme indien, le souvenir des audaces seventies d'un Mahavishnu Orchestra (...). Oui, Red Sun est un groupe incandescent, qu'il ne faut pas manquer de voir briller samedi à la Spirale. Mené par Baiju Bhatt, violoniste vaudois d'origine indienne, ce quintette à la fois exigeant et festif, sortait en 2018 un premier album, Eastern Sonata, dont le groove nomade était une conquérante quête d'identité. Depuis, il inonde les scènes de sa fougue décomplexée, explosive. »
Thierry Raboud
La Terrasse
« Le violoniste et compositeur helveto-indien Baiju Bhatt défend avec son groupe Red Sun un projet musical ambitieux plaçant au centre de sa recherche la quête d’identité et la volonté de faire chanter ensemble des mondes musicaux différents, en particulier le jazz et la musique indienne. Résultat : un nouvel album intitulé « Eastern Sonata », gorgé d’une musique solaire portée par l’alliage du groove et de subtils parfums romantiques. »
Jean-Luc Caradec
Paris Move
« Comme l’indique le titre de l’opus, “Eastern Sonata”, nous sommes dès les premières notes plongés dans un univers fortement teinté oriental, avec toute la magie et le mystère que sait distiller l’excellent Baiju Bhatt. En effet, pour réussir ce superbe album il a réuni un combo multiforme: Red Sun. Soleil Rouge... Un nom charismatique qui est à lui seul symbole de vie et d’énergie. »
Dominique Boulay